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M E S S A G E S
La fête du village 2009
Cette fête revêtait un caractère particulier puisque nous avions décidé de la dédier à Vincent pour célébrer son 100ème anniversaire.
Pour cette occasion tout à fait exceptionnelle, les responsables de la mairie et de l'Association Castel d'Acqua avaient pensé lui offrir un cadeau à la mesure de l'évènement.
Le passe temps préféré de Vincent étant d'écrire des poèmes
en langue corse et en langue française nous avions décidé, à son insu de les faire éditer et de lui offrir l'ouvrage le jour de cette fête et de convier tous ceux qui le désiraient à un apéritif et à un buffet froid sur la place du village .
A la fin de la cérémonie religieuse le responsable de l'Association, le Maire du village et Vincent lui même ont prononcé une courte allocution que l'on pourra trouver à la suite de cette introduction.
Antoine Risticoni, pour l'ASCCA.
Une fleur qui s’ouvre
un jour qui se lève
Que c’est beau Seigneur
Un enfant qui rêve :
Quand je serai grand !.
Que c’est beau Seigneur !
Une armée d'étoiles
Qui tisse sa toile dans le firmament.
Un homme une femme un couple qui s’aime
Que c’est beau Seigneur !
Mais ton corps que tu nous donnes
Comme un pain à partager
Mais ton sang que tu nous donnes
Que pour nous tu as versé
C’est encore plus beau, c’est encore plus grand.
C’est l’amour, tout l’amour
C’est l’amour du Christ vivant.
Ecume des vagues, traces sur le sable
Que c’est beau Seigneur !
Echo des montagnes,
Sources dans nos campagnes
Que c’est beau Seigneur !
Un vitrail d’église,
Aurore où s’irise
L’espace et le temps.
Symphonie, poème,
Mozart et Verlaine
Que c’est beau Seigneur, Seigneur !
J.Maby
_________
L’echo des montagnes,
Les sources de nos campagnes,
La fleur qui s’ouvre,
le jour qui se lève,
et cet enfant qui rêve à quand il sera grand.
Voilà des accents à la fois bucoliques et franciscains mais peut-être vous suggèrent-ils quelque chose Vincent?
Rappelez- vous quelques années en arrière, lorsque vous me rencontriez dans les rues du village. Il vous plaisait de me parler de toutes ces choses là et je dois dire qu’il me plaisait beaucoup de vous écouter car vous faisiez revivre dans mon esprit tous les moments de ma jeunesse. Vous me racontiez aussi un grand nombre d’anecdotes concernant des personnes qui m’étaient très proches, père, mère, grands parents paternels ou maternels, oncles ou tantes et j’imagine facilement que vous deviez en faire autant avec les autres et que les autres étaient aussi heureux que moi de vous écouter car vous étiez notre mémoire vive.
C’est précisément pour rendre hommage à cet homme là que j’ai choisi de prendre ce chant de communion pour pareille circonstance. Je peux même vous dire que souvent lorsque je le fredonne il me fait penser à vous.
D’autant plus qu’une partie qui n’a pas dû vous échapper nous dit :
« un homme une femme, un couple qui s’aime
Que c’est beau Seigneur ! »
A ce propos je dois vous avouer avec beaucoup d’émotion
Qu’un travail auquel j’ai participé pour cette journée m’a confirmé une chose que je soupçonnais un peu lorsque je voyais la fréquence avec laquelle vous alliez ou vous reveniez de Canapale.
Votre discrétion évitait de vous faire parler aux gens de ce qui vous grevait le cœur mais on devinait le sentiment qui s’y cachait.
Beaucoup auraient pu sombrer dans le désespoir mais je savais très bien que cela ne vous arriverait pas car trop souvent vous me parliez de l’Evangile pour en arriver là un jour. Votre philosophie et votre foi vous avaient fait comprendre que :
« au beau milieu de nos fêtes
comme au milieu de nos tempêtes
Jésus est toujours là ».
La veille de votre 100ème anniversaire j’étais venu vous rendre visite à Bastia et vous m’aviez confié que le départ de votre femme avait été un exutoire qui vous a conduit à la poésie. Aussitôt j’ai fait un rapprochement.
Lorsqu’on parcours la Divine Comédie l’auteur nous dit qu’au beau milieu sa vie il se retrouve sur une plage déserte et c’est son grand amour ( au demeurant tout à fait platonique ) Béatrice qui l’a précédé dans la maison du Père qui intervient auprès de Marie pour lui envoyer du secours car elle s’est rendue compte qu’il est sur la voie du désespoir.
Et c’est Virgile, grand poète de l’antiquité qui est dépêché pour lui venir en aide.
Dans votre cas il ne s’agit pas de Béatrice mais de Jeanne qui a obtenu la grâce d’envoyer vers vous deux personnages mythologiques: Erato et Calliope, les muses de la poésie pour qu’elles viennent vous soutenir et vous inciter à poursuivre votre chemin avec force courage et détermination.
Alors, L’enfant de notre chant ne disait plus dans son rêve :
« Quand je serai grand ! »
Non il disait :
« Quand j’aurai cent ans. »
Un rêve qui se réalise que c’est beau Seigneur !!
Je voudrais ajouter une dernière chose .
Aujourd’hui nous sommes fiers et heureux d’honorer Vincent, notre centenaire et notre doyen. Mais nous n’aimerions pas que l’évènement s’arrête là. Nous aimerions au contraire qu’entouré et soutenu par l’affection de toute votre famille, par l’affection, l’estime et l’admiration de tous les gens de notre village et de notre région et que toujours accompagné par Erato et Calliope vous poursuiviez votre chemin jusqu’à devenir en un premier temps le doyen de le Corse. C’est notre vœu le plus cher.
Après cela …. on avisera.
Au nom de toute la communauté je vous dis un très grand merci pour le bonheur que vous nous avez donné aujourd’hui.
Nous voudrions concrétiser nos remerciements par ce petit cadeau que nous nous avons préparé et auquel je dois dire que n’êtes pas étranger. Nous espérons tout simplement qu’il vous fera plaisir.
Et puis mon tout dernier souhait :
Encore bonne santé et longue vie à vous Vincent.
Monsieur Félix Tambini,Maire.
Père Evêque,Mesdames,Messieurs,Moncher Vincent
Je voudrais tout d'abord vous remercier d'être venus si nombreux pour honorer notre centenaire.Mes remerciements s'adressent tout d'abord à Monseigneur Brunin d'avoir accepté
notre invitation.Je tenais égalementà remercier tous les membres de l'association qui n'ont pas ménagé leurs peines pour que cet anniversaire soit le plus réussi possible.
En ce jour exceptionnel,je pense qu'il est plus juste de vous partager avec toute notre communauté villageoise pour dire
"Notre cher Vivcent",car vous appartenez quelque part à chacun d'entre nous par l'attachement que vous avez manifesté pour notre village et pour chacun de ses habitants.
Vous êtes notre mémoire vive et vous dites souvent que chaque fenêtre a " cebntu occhji" et que chaque pierre,chaqueruelle,chaque jardin réveillent des souvenirs.
Vous aimez échanger avec tous ceux que vous rencontrez
évoquant les modes de vie de ceux qui ont partagé votre jeunesse ou sur les raisons qui nous ont oblgé à aller voir aillers,mais je ne vous ai jamais entendu être nostalgique
bien au contraire.
A chacun de vos retours au village,vous notiez rapidement de votre oeil jeune et critique,les travaux réalisés pendant l'hiver
et votre approbatiob et vos encouragements ne m'ont jamais fait défaut.
D'après ce que j'ai entendu dire de vous et ce que j'ai pu constater par moi-même,vous avez toujours voulu dans les moments difficiles de votre existence,être un homme debout,c'est à dire un homme digne,respectueux et ouvert à l'autre.
Vous n'avez jamais cessé d'élargir votre esprit par la lecture et l'écriture.
Bravo!Vous êtes un exemple pour nous tous.
Je souhaite que vous gardiez votre dynamisme actuel le plus lontemps possible.
Au nom de tous, " Bravo Vicent! " et en ce qui me concerne,un grand merci à mon fidèle ami.
Monsieur Vicent Franchini,centenaire
Aujourd'hui la commune de San Gavino d'Ampugnani fête son 1er centenaire.Merci
Ma pensée va vers ma très chère épouse et tous nos disparus.
Je tiens à remercier Monseigneur Jean Luc qui nous a fait la grâce de sa présence, ainsi que l'abbé Christophe.
Je remercie aussi Monsieur Angeli, gérant de la résidence Sainte Thérèse, d'être parmi nous.
Je remercie également le Maire, ses adjoints, ses conseillers municipaux et tout le village.
Je n'oublie pas bien sûr Antoine Risticoni, le comité des fêtes et tous ceux qui ont participé à l'organisation de cette fête qui me touche profondément.
J'ai quitté le village depuis plus de 80 ans mais je ne l'ai jamais oublié. J'ai toujours partagé les joies et les peines di i mo paisani.Quand l'un d'entre nous disparaîssait il me semblait qu'un peu de moi s'en allait aussi.
Je suis très heureux aujourd'hui d'être entouré de ma famille et de tous ceux que j'aime.
Profitons de cette belle journée. "Vi abbracciu e vi mandu mille basgi a tutti".
A propos du d.v.d "Les 100 ans de Vincent "
Il faut préciser que pour des raisons techniques il a fallu couper ce d.v.d en deux parties.
Les tois dernières minutes ayant en fond musical le "Dio vi salvi Regina " enregistré par les Muvrini et les 500 choristes il a fallu solliciter l'autorisation du groupe avant de publier ce D.V.D.L'autorisation nous ayant été gracieusement accordée, nous tenons à remercier particulièrement les Muvrini pour leur accord et la famille Dumas pour sa réalisation.
Attention ! la partie 1 et la partie 2 ne sont pas forcément dans le bon ordre.En posant la flèche du curseur sur l'image l'indication partie 1 ou partie 2 va apparaître.
mardi 5 mai 2009
1 Detti e Fatti: U Mulu di Paulu Maria
Le mulet de Paul Marie
Afin de situer ce fait divers dans son contexte, je dirai d'abord que jadis dans notre village il y avait des muletiers.Quelques fois ces muletiers laissaient leurs bêtes en liberté afin qu'elles broutent un peu d'herbe le long des routes,mais pour qu'elles ne s'éloignent pas trop ils leur mettaient des entraves aux pattes.Un mulet entravé était contraint pour des raisons d'équilibre de hocher la tête du haut vers le bas puis vers le haut à chaque fois qu'il voulait faire un pas.Je préciserai aussi que jadis ,dans nos villages ,il n'y avait pas d'eau courante dans les maisons et que de ce fait la Gent fémminine était contrainte de se rendre au lavoir de Concia pour y faire sa lessive ou même pour y chercher l'eau domestique.Ces braves dames portaient bassines ou seaux sur leur tête posés sur un coussinet qu'elles se confectionnaient elles mêmes.De ce fait elles marchaient droites comme des piquets.
Un jour il y a eu dans notre village une dispute entre deux mamans parce que leurs enfants fleertouillaient ensemble.Elles s'en étaient dit de toutes les couleurs.L'une d'entre elles (nous l'appellerons Dame Charlotte)prétextant que son fils faisait partie de la bonne société et qu'il n'avait rien à faire avec un fille pareille.L'autre (nous l'appellerons Lisette) rétorquant que sa fille avait fait de solides études et qu'elle n'avait besoin de personne pour lui assurer un bel avenir.
Le lendemain matin,la soeur de Lisette (nous l'appellerons Séréna) une bassine de linge posée sur sa tête s'en va de bon matin pour faire sa lessive au lavoir de Concia.Chemin faisant elle croise Dame Charlotte qui ne lui adresse même pas le moindre regard.Cent mètres plus loin Séréna aperçoit le mulet de Paul Marie en train de brouter le long du fossé.En voulant avancer le mulet a hoché la tête à cause de son entrave.Séréna a poursuivi son chemin,elle a fait sa lessive puis elle est rentrée chez elle.En montant les marches des escliers de chez elle ,elle grommelait,croyant être seule.Son mari, assis sur un banc, n'était pas encore sorti et en l'entendant lui dit:"Qu'est-ce que tu as encore à grogner Séréna?"Et Séréna sans sourciller lui répond aussi sec:Ce que j'ai ? Ce matin le mulet de Paul Marie a été bien plus poli que Madame Charlotte.
D I A P O R A M A & V I D E O
A propos des vidéo de St Do et du goûter de noël.
A chacun de savoir comment s'y prendre.
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